Décembre 2021 – Janvier 2022


Budget



En pratique
Le Guatemala, pays encore si fortement attaché à sa culture ou se mélange maya et catholicisme dans une atmosphère enivrante. Dans ce pays deux amis nous ont rejoint, dont un guatémaltèque qui nous a servi de guide interprète pour nous faire découvrir son beau pays. Nous avons chillé dans l’ancienne capitale coloniale, gravi un volcan pour assister aux éruptions du volcan voisin, naviguer en kayak dans les mangroves, profiter de l’ambiance caribéenne de Livingston, visiter des ruines Maya, vu des cascades d’eau turquoise, des minis orchidées, pris des cours d’espagnol au pied d’un lac, passé la semaine de noël en immersion dans une famille guatémaltèque et assisté à l’éclosion et la course en mer de bébés tortues sur des plages de sable noir.
Véritablement le coup de cœur numéro 1 de notre voyage.
Transports utilisés
Nous avons utilisé beaucoup de transports différents, mais le Guatemala est très bien desservi par les transports publics. Ne pas hésiter à demander au chauffeur de bus ou à son assistant, ils mèneront au bon bus et diront s’il y a des changements à faire.
🛺 Tuktuk : à 6,5; record battu.
🚖 Uber: à utiliser pour tout déplacement de nuit pour plus de sécurité.
🚤 Lancha
🚙 Pick up
👍 Auto stop: marche très bien au Guatemala, nous n’attendions jamais très longtemps avant d’être pris.
🚐 Shuttle : mini bus direct allant d’un point A à un point B, moyen de transport le plus cher. Les trajets sont organisés par les agences de voyage. Pratique pour de très longue distance.
🚍 Bus : de grandes compagnies proposent des trajets en bus, c’est le cas de Litegua. Les prix sont chers mais moins que ceux des shuttles. Nous n’en avons pris qu’un seul et ça aura été notre trajet le plus long, 16h.
Il n’y a pas de bus de nuit, mais les collectivos et Chicken bus démarrent tôt 4/5h.
🚐 Collectivos (mini bus): empruntés essentiellement par les locaux, réseau bien développé qui est complété par les chicken bus. Il n’est pas rare d’être serré voir entassé dedans, Jo a fait 1 trajet accroché à l’extérieur!
🚌 Chicken bus : anciens bus scolaires américains retapés, transport le plus utilisé par les locaux et donc le moins cher. C’est ce que nous avons utilisé le plus. Notre meilleur souvenir ? Un petit garçon qui a vomi sur Mel!
Argent / banque
La monnaie locale est le Quetzal. A notre passage 1€ = 8,7Q.
Globalement, les retraits sont chers au Guatemala, toutes les banques imposent des frais de retrait (environ 4$) et ce malgré les cartes internationales. Il y a des distributeurs (ATM), repérables grâce à des enseignes accrochées aux murs ou sur Google. Voici selon nous les meilleures banques :
5B : les distributeurs les plus courants, peut retirer jusqu’à 2000Q pour 3,5€ de frais.
BI (banco industrial) : un peu moins fréquente, jusqu’à 4000Q pour 3,7€ de frais. Même si le distributeur informe que la somme maxi est 2000Q on peut retirer jusqu’à 4000Q.
Carte SIM
Les opérateurs offrent des forfaits avec les réseaux sociaux illimités et quelques Go d’internet. Encore une fois tout se fait par Whatsapp donc pas besoin de beaucoup d’internet. Pour le GPS vous pouvez charger les cartes en avance via wifi et utiliser les GPS hors ligne. La Wifi est dispo dans tous les restos et hôtels.
Nous avons opté pour une carte sim Claro, avec une promo : carte sim et forfait pour 2 semaines pour 50Q. La carte a très bien marché, nous captions de partout. Nous avons pu facilement la recharger dans une tienda.
Se loger
En moyenne, nous avons payé 18,2€ par nuit pour 2.
Fervents utilisateurs de Booking ou Airbnb, nous avons réservé la plupart de nos logements avec ces applis. Sauf pour la côte Ouest où nous avons fait par Google, groupe Facebook et Whatsapp.
Nourriture et boissons
La nourriture n’est pas chère au Guatemala. Nous avons adoré les stands de rue qui proposent de la très bonne nourriture à bas prix (très bon lieu pour s’entraîner au marchandage). Vous y trouverez des pupusas (tortillas fourrées de frijoles et fromage), des tostadas, des tamales et des dobladas (miam!!). Le poulet est à l’honneur au Guatemala, généralement fri, mais également en regoût comme dans le pepian. Le tout accompagné de la fameuse tortilla de maïs, dont nous ne pouvions plus nous passer. Le petit déjeuner est très copieux : du riz, des frijoles et des oeufs, avec un bon bol de café.
Côté boisson, l’eau n’est pas potable mais il y a des jerricans dans presque tous les logements. Les Guatémaltèques raffolent des boissons sucrées, nous trouvons des sodas de partout à très petits prix et dans des bouteilles énormes. La boisson phare est l’atol, une boisson au maïs, pas très ragoutante à vue d’œil ! Pour les amateurs de rhum, ne manquez pas le Zacapa, élu plusieurs fois meilleur rhum du monde.
Marchandage
Le marchandange est monnaie courante au Guatemala. Presque tout se marchande : nourriture et boissons au marché, logements, transports, souvenirs… Ne pas hésiter à aller voir plusieurs vendeurs/agences différents pour avoir un estimatif. Le prix qu’on nous propose peut aisément être divisé par 2. Malgré tout, pour beaucoup de prix nous payons plus cher que les locaux.
Tops et Flops
Coups de coeur
🥰 Les guatémaltèques: leur calme et leur gentillesse ; la technique du faxage guatémaltèque ou l’art de s’assoir entre 2 personnes alors qu’il n’y a pas de place ; leur passion pour faire la queue en toute circonstance
🏠 La semaine passée chez Lupe au bord du Lac Atitlan et les fêtes de Noël avec sa famille
🏞 Le village de Zunil dans les montagnes
🔥 L’ascension du volcan Acatenango
Ce qu’on a moins aimé
🗑️ Les saletés de partout dans les villes, trottoirs, fossés et plages
♻️ Le manque de considération pour l’environnement
🐕 Le nombre de chiens errants
Anecdotes
💻 Ordi qui nous a lâché = perte des photos et vidéos du Mexique et du début du Guatemala
💧Chambre qui prend l’eau pendant la nuit
🙄 Perte de la casquette de Mel + 1 caleçon de Jo, disparu de l’étendage puis retrouvé dans un bidon d’eau pour le ciment…
🤮 Malades plusieurs jours ce qui a valu un traitement antibiotique pour Mel
🤭 Oubli des clés dans la chambre de Lupe a San Pedro, Jo a dû passer par la fenêtre (qui était déjà cassée)
Défi
Un défi de taille nous attendait au Guatemala : envoyer une carte postale à Florian, le cousin de Jo. Ça a l’air simple comme ça, mais pas tant quand on sait qu’il n’y a pas de cartes postales à la vente et que le courrier internationale est à l’arrêt à cause du Covid…