Equateur

Avril – Mai 2022

Itinéraire – 29 jours

Budget

En pratique

Pour les puristes qui se rappellent encore de notre parcours initial, nous devions passer par le Pérou après la Bolivie. Il y a 3 ans nous avions été charmés par le sud du Pérou, nous voulions donc cette fois découvrir le nord. Mais les événements des dernières semaines ont quelque peu chamboulé notre programme : de nombreuses manifestations dans le pays bloquent des axes routiers et les mesures sanitaires renforcées demandent désormais 3 doses de vaccin Covid. Trop de contraintes pour nous qui voulions y rester seulement 2 semaines. Comme d’habitude nous préférons la facilité et zou, direction l’Équateur!

L’Equateur, un pays que nous connaissions peu mais qui titillait notre curiosité.
Localisé au nord ouest de l’Amérique du Sud, dernier pays Andin qui fût également peuplé par les Incas. L’activité volcanique y est intense. Avec plus de 100 volcans dont une dizaine qui culmine à plus de 5000m, ce pays offre des paysages variés, des plus lunaires aux plus fleuris.

Dans ce pays nous avons fait trempette dans l’océan, surfé, rencontré des tortues et des fous à pattes bleues, vécus 2 jours en immersion dans une tribu en Amazonie, vu des cascades, randonné autour de lagunes, fêté l’anniversaire de Mél, fait l’ascension d’un volcan plus haut que le mont blanc et marché sur deux hémisphères en même temps…

Notre parcours dans le pays n’a rien de logique car la maman et la cousine de Jo nous ont rejoint en cours de route. Nous avons donc adapté notre itinéraire pour leur faire découvrir le plus possible du pays dans le temps imparti.

Transports utilisés

Le réseau de bus permet de traverser tout le pays, même si les horaires et les bus ne sont pas excellents.

Selon nous le rapport qualité/prix des bus est très mauvais. Les prix sont plutôt élevés et les bus ne sont pas tip top, pas de cama ou semi cama, uniquement des sièges qui se baissent un peu, et un manque cruel d’espace pour les jambes. Nous sommes très loin des bus de Bolivie! Par contre presque tous les bus sont équipés de prises USB, si elles ne fonctionnent pas il ne faut pas hésiter à aller demander au chauffeur de les allumer.

Le réseau est divisé en région et chaque région a ses compagnies. Il est difficile de trouver des informations sur les bus d’une autre région à l’avance mais le gros terminal de Quitumbe à Quito permet d’avoir un ordre d’idée des prix et des horaires.
Pour notre part, nous essayions lorsque cela était possible de prendre les informations, voire d’acheter nos billets, pour notre prochaine destination directement en arrivant à la gare. Sinon il y a les groupes Facebook, dont Les français en Equateur, où il est possible de chiner quelques infos.

Pour les bus de nuit, l’Equateur est réputé pour ses spécialistes en matière de vol de sac ou d’affaires lors des trajets. Pour notre part nous avons toujours laissé les gros sacs en soute et nous gardions les petits sacs (avec tous les objets de valeurs) sur nous lorsque nous dormions. Nous avons entendu de nombreuses histoires de vols, pour éviter tout problème mieux vaut donc éviter de laisser son sac à ses pieds, et ne pas non plus le mettre en haut.

🚌 Bus : le réseau se compose de gros bus, de plus ou moins bonne qualité en fonction des distances, et les bus faisant des petits trajets ne sont pas de première fraicheur. Pour les longs trajets nous avons privilégié les compagnies plus « fiables », telles que Reina del Camino et Imbabura. Nous avons également testé la compagnie Baños, pour laquelle nous avons un avis mitigé, une fois c’était un bus de nuit affreux, la seconde fois c’était beaucoup mieux. Un ami indispensable pour les trajets en bus : les boules quies ou écouteurs car les films sont diffusés jusqu’à point d’heure et le son est très très fort.

🚕 Taxis : pour les trajets dans Quito ou autre grande ville, à 4 cela ne revient pas trop cher et fait gagner pas mal de temps. De nuit il est toujours recommandé d’éviter de se balader dans les rues, mieux vaut prendre un taxi.

🛶 Pirogue : pour nous rendre à notre campement dans l’Amazonie, un moment dont on se rappellera longtemps!

🛺 Tuktuk : pour notre plus grand bonheur, c’est le retour des tuktuks dans certaines villes en bord d’océan.

🥾 Nos gambettes : les possibilités de randonnée sont multiples dans ce pays. Mais il vaut mieux partir sur des chemins fréquemment empruntés et ne pas trop se la jouer aventurier, nous en avons fait les frais à Banos.

🚙 4×4: pour la journée dans le parc de Cotopaxi.

🚤 Bateau : pour aller sur l’Isla de Plata.

👍 Stop : nous n’en avons pas fait beaucoup, seulement dans les lieux inaccessibles en bus et trop chers en taxi. Nous avons dû être patients mais ça marchait à chaque fois, et les équatoriens qui nous ont pris été adorables! Certains nous ont même acheté des biscuits sur la route.

Argent / banque

La monnaie locale est le dollar US. A notre passage, le taux était de 1€ = 1,15USD.

Nous avons essentiellement retiré de l’argent à la banque Banco Internacional, sans frais. Mais malheureusement nous ne la trouvions pas de partout. Nous nous sommes rabattus à plusieurs reprises sur Banco Guayaquil avec 1,5$ de frais. Pour ces deux banques, nous pouvions retirer au maximum 300USD.

Carte SIM et wifi

Encore une fois il y a plusieurs opérateurs qui proposent des cartes prépayées avec des forfaits comprenant réseaux sociaux illimités et quelques Go d’internet.

La Wifi est disponible dans la quasi totalité des restos et hôtels, mais de plus ou moins bonne qualité. Nous ne sommes pas des nomades digitaux donc cela nous convenait très bien.

Nous avons pris une carte chez Claro, opérateur qui a la réputation d’avoir la meilleure couverture dans tout le pays et surtout dans les zones hors grandes villes.
La carte SIM coûte 5$, elle comprend une offre pour 3j avec 3Go. Nous achetons en plus une recharge à 10$ avec 12Go, 200min d’appel et WhatsApp illimité sur 30j. Pas de soucis particuliers, nous avions même un point de réseau dans l’Amazonie.

Pour connaitre son solde chez Claro, taper : *123#

Se loger

En moyenne, nous avons payé 20,6€ par nuit pour 2.

Ici nous reproduisons le schéma habituel : recherche d’hôtel via Booking en fonction des avis, ou directement sur Google, et réservation via WhatsApp. Cela fonctionne très bien et permet toujours d’avoir de meilleurs prix.

Globalement, nous avons été un peu déçus par l’offre de logement en Equateur. Nous trouvions que les prix étaient relativement élevés pour un confort pas toujours au rendez vous.

Nourriture et boissons

La nourriture est abordable même si nous trouvons que le dollar rend le rapport qualité/prix bien moindre.

Les tiendas (petits magasins) cohabitent avec les supermarchés.
Dans ce pays la vente ambulante est de mise, surtout sur la côte. Tous les vendeurs se déplacent dans les rues avec des hauts parleurs proposant fruits, fruits de mer ou autre. Nous avons même vu un boulanger vendre son pain en scooter sur la plage.

Il est possible de manger dans les comedors des menus du jour entre 1,5$ et 3$ mais nous les avons trouvés moins bon et d’une hygiène plus douteuse qu’ailleurs.

Pour les spécialités culinaires, la banane est à l’honneur et se cuisine sous toutes ses formes : bolones de verde (capable de caler/étouffer un éléphant), les patacones (bananes applaties et fries, déliceux) ou alors juste de la banane frie ajoutée en complément sur votre plat. Presque impossible de manger local sans avoir de la banane à un moment ou à un autre.
Vous pouvez aussi trouver du secco, sorte de ragout de viande, qui peut être de poulet ou de bœuf. Il est accompagné du caldo, soupe plutôt grasse et, à notre humble avis, pas très ragoutante. Il y a aussi beaucoup de fruits de mer et poissons mais la truite mangée en Bolivie nous reste encore sur l’estomac.
Nous nous sommes régalés avec l’hornado de porc, du cochon de lait cuit à la broche, ou encore le yuka (manioc), qui fût une révélation pour Mél.

Pour les boissons il y a le Canelazo, boisson chaude à base d’alcool de canne à sucre et de cannelle. Vraiment pas mal !

L’eau n’est pas potable. Nous prenions l’eau du robinet directement avec notre gourde filtrante mais nous nous sommes rendus compte que cela ne marchait pas vraiment. Sûrement notre filtre qui était déja HS. Les boissons sucrées sont très présentes et toujours avec un prix très attractif.

Quant à la bière, ce sont toujours des bières blondes légères comme la Club ou la Pilsener.

Nous avons fréquemment été malades en Equateur à cause de l’eau ou de la nourriture , on ne sait pas trop, sûrement les deux! Nous étions pourtant très vigilants dans nos choix de restaurants.

Marchandage

Le marchandage est de mise, surtout dans les marchés touristiques. Ne pas hésiter à voir plusieurs vendeurs pour se faire une idée du prix avant de négocier. Pour notre part, nous n’avons pas négocié lorsque nous faisions des courses aux tiendas ou achats de fruits, les prix sont plus que corrects.

Pour réserver des logements, les arguments comme rester plusieurs nuits à l’hôtel et payer en cash permettent de négocier de meilleurs tarifs.

Tops et Flops

Coups de coeur

🌼 Nos randonnées sur des sentiers fleuris

😍 L’ascension du Cotopaxi

🦜 L’Amazonie

⛪ Centre historique de Cuenca

Ce qu’on a moins aimé

😒 Le dollar comme monnaie locale

🚌 Les bus de nuit

⛔Les plages, pas vraiment paradisiaques

🗑️ La saleté et pollution

🎒 Nos sacs à dos ouverts et fouillés pendant notre vol jusqu’à Quito

Anecdotes

🥵 Coups de soleil
🎒 Bâche de protection du sac de Jo déchirée
❌ Perte du bracelet souvenir de l’Argentine de Mél
🤕 Un genou en moins pour Mél
💻 Nous avons enfin récupéré notre PC
🔦 Frontale de Jo cassée
🤢 Très grosse turista pour Mél
🎂 Rester coincer en dehors de notre Airbnb, laissant les clés à l’intérieur, le soir de l’anniversaire de Mél

Défi

Le défi de ce pays, boire un cul sec d’alcool local, le « canelazo »! Un défi qui n’a pas été dur à réaliser.

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